Tiroots974 Admin
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| Sujet: Volcan en éruption : l’accès à l’enclos remis en question Dim 20 Sep 2015 - 21:12 | |
| Depuis le début de la 4è éruption de l’année qui continue toujours, l’accès à l’enclos Fouquet reste interdit pour des raisons de sécurité. Une décision préfectorale que certains n’hésitent pas à braver.Depuis 2010, l’enclos Fouqué n’a plus été ouvert pendant une éruption. L’interdiction actuellement en cours est décidée par la préfecture et s’appuie sur l’activité encore importante du Piton de la Fournaise. " En 2010, l’éruption était vraiment stabilisée. Le trémor était complètement atténué et donc les autorités avaient décidé de laisser l’enclos ouvert", explique Julie Bouaziz, directrice du cabinet du préfet. Pourquoi ne pas ouvrir l’enclos ?
La représentante de l’État précise que l’éruption en cours ne permet pas de garantir la sécurité pour les randonneurs dans l’enclos : " Pour l’instant, il ne l’est pas encore alors que la coulée est toujours en cours parce que l’activité est encore forte. Il peut y avoir un danger, il peut y avoir une ouverture de faille, une déstabilisation du cratère qui pourraient mettre les gens en danger." Julie Bouaziz précise les étapes avant de permettre l’ouverture de l’enclos : " Il faudrait déjà que le trémor soit diminué et stabilisé. Il faudrait ensuite une reconnaissance sur site avec les services de l’ONF, du PGHM et de la préfecture de sorte à vérifier que la plateforme sur le cratère n’a pas bougée - qu’il n’y a pas eu d’éboulis - et qu’on peut baliser un sentier qui permet de s’approcher de la coulée en cours sans se mettre en danger." Et ceux qui vont tout de même dans l’enclos ?Julie Bouaziz, directrice de cabinet du préfet rappelle les dangers pour les randoneurs qui bravent l’interdit : " Ils prennent le risque qu’il y ait une nouvelle éruption avec un préavis d’alerte très très court. Ils peuvent aussi se retrouver dans la situation tragique de cette personne en 2003 qui est décédée en tombant dans un tunnel de lave." Quant à d’éventuelles sanctions pour ces contrevenants, ce n’est pas à l’ordre du jour mais ça pourrait le devenir. " Ces personnes bravent un arrêté préfectoral. Cette semaine, il est arrivé à certains d’entre eux d’être sortis par le PGHM, mais on n’exclue pas qu’un jour il y ait une verbalisation parce qu’ils se mettent en danger malgré un arrêté préfectoral", conclut la représentante de l’État. | |
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