Au moins 129 personnes sont mortes après les terribles attentats qui ont frappé Paris vendredi 13 novembre à Paris. Les enquêteurs ont pu identifier trois kamikazes. Dans la nuit de dimanche à lundi, plusieurs arrestations et perquisitions ont été menées à Bobigny, Grenoble et Toulouse.
Des policiers avancent en position de combat près du restaurant "Le Petit Cambodge" après un mouvement de foule paniquée, le 15 novembre 2015 à Paris
afp.com/DOMINIQUE FAGET
> Nos dossiers: l'enquête, la réponse politique, hommages aux victimes, la tuerie du Bataclan. -
François Hollande s'adresse dès 16h devant
le Congrès réuni à Versailles afin de détailler la riposte après les attentats.
- Deuxième jour de deuil national ce lundi. Une minute de silence
a été observée dans toute la France, notamment dans les écoles après
l'attentat qui a fait au moins
129 morts vendredi soir et 352 blessées dans plusieurs arrondissements de
Paris et au Stade de France.
François Hollande a déclaré l'état d'urgence. Les
contrôles aux frontières ont été renforcés.
- Une opération de police est en cours dans le quartier de Molenbeek à Bruxelles,
une personne a été interpellée. Par ailleurs,
une alerte à la bombe a été lancée dans le quartier européen à la suite d'une alerte à la bombe. Les démineurs sont sur place.
- Mostefaï, Hadfi, Abdeslam...
Plusieurs suspects ont été identifiés.
- Dans la nuit de samedi à dimanche, plusieurs interpellations et perquisitions ont eu lieu à
Toulouse, Grenoble et Bobigny. Dans cette dernière ville, l'opération antiterroriste à un lien direct avec les attentats du vendredi 13 novembre.
- Aux abords de la salle de spectacle Le Bataclan (XIe), rue Bichat (Xe), rue de Charonne (XIe) et rue de la Fontaine au roi (XIe), tous lieux où des attaques ont eu lieu,
des milliers de personnes sont passés ce dimanche pour se recueillir et marquer leur solidarité avec les victimes. Avec émotion, ils ont également déposé fleurs et bougies place de la République. La journée n'aura été troublé que par un
mouvement de panique pour une fausse alerte en fin de journée.
- Alors que de nombreux blessés restent entre la vie et la mort,
l'identification de tous les corps prenait encore du temps dimanche. Les témoignages continuent d'affluer sur
l'extrême violence et la détermination aveugle des assaillants. Les vies fauchées de leurs victimes, jeunes
pour la plupart,
sont peu à peu révélées.