Dans la nuit après les attentats à Bruxelles, des perquisitions ont été menées et l’enquête a avancée. Après les hommages, la vie reprend malgré le deuil. Un suspect aurait été arrêté.
En début de matinée, mardi, trois explosions ont retenti - deux dans l’aéroport de Zaventem et une dans la gare de métro de Maelbeek. Le bilan provisoire fait état d’au moins 31 morts et plus de 270 blessés.
Avancée de l’enquête
Le procureur belge Frédéric Van Leew fait part de plusieurs perquisitions, au cours desquelles ont été retrouvés notamment des explosifs et un ordinateur contenant le testament d’Ibrahim el-Bakraoui.
Le troisième suspect n’a pas encore été identifié et est toujours en fuite.
Témoignage
Stephie est une Réunionnaise qui vit à Bruxelles en Belgique. Elle est très choquée par les événements de la journée d’hier.
Stephie, étudiante réunionnaise de 22 ans, vit à Bruxelles depuis trois ans maitenant. Elle revient sur la journée d’hier : "L’école a été fermée hier, on a dû mettre un système de covoiturage pour rentrer chez nous car les transports en commun avaient été fermés."
Mais la jeune réunionnaise habite à Schaerbeek, un quartier de Bruxelles ciblé par les forces de l’ordre après les attaques de mardi.
"Il y avait un périmètre de sécurité autour de chez moi. On a du trouver un plan B, une alternative à cette situation. Je suis rentrée à 6 heures du matin. On s’est rendu compte que la porte blindée a été défoncée, toutes les portes étaient ouvertes. Des objets ont été déplacés."
"Il me semble que c’est le quartier qui était visé. Les policiers ont trouvé des engins explosifs dans des immeubles pas loin. J’habite à Scharbeek. C’est entre Zaventem et le quartier européen."
Stephie assure qu’elle compte rester la même et continuer sa vie : "Non, je ne vais pas changer de mode de vie. Je ne vais pas avoir peur. Il faut rester soudé et ne pas faire d’amalgame. On n’est pas livré à nous-mêmes. On a des soutiens ici."