INFO RTL - Le dernier membre vivant du commando terroriste du 13 novembre 2015 a été aidé par un cousin à la fin de sa cavale à Bruxelles. Ce dernier livre des révélations.
Sa cavale avait mobilisé les forces de l'ordre européennes, et RTL vous explique comment il s'est organisé, notamment en étant aidé d'un membre de sa famille à la fin de sa cavale en Belgique. Un cousin qui a livré ses confessions. Ainsi on apprend que c'est un Salah Abdeslam fatigué et aux abois, que décrit Abid Aberkan, son cousin. Le terroriste l'a contacté le mardi 15 mars, désespéré, sur son téléphone portable, le suppliant de le cacher. Alors il accepte et le transporte en voiture.
Le matin même, il venait de fuir d'une autre planque, située rue du Dries à Forest (en banlieue de Bruxelles), à la suite d'une fusillade avec les forces spéciales belges. Mohamed Belkaid,
qui a joué un rôle de coordinateur à distance dans les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, est alors tué en protégeant la fuite de Salah Abdeslam.
Abdeslam voulait se faire exploser
Abid Aberkan va donc chercher Salah Abdeslam et l'un de ses complices Sofiane Ayari à Bruxelles et les emmène dans la cave qui appartenait à sa mère, située rue des Quatre Vent à Molenbeek-Saint-Jean pour les cacher. C'est là que le terroriste sera
arrêté trois jours plus tard, le 18 mars après 127 jours de cavale.
Selon le cousin d'Abdeslam, ce dernier avait bien l'intention de mourir comme kamikaze au Stade de France, mais
sa ceinture explosive, défectueuse, n'avait pas fonctionné. Le fugitif parle alors de la fierté qu'il ressent envers son frère, Brahim, qui s'est fait sauter dans un café parisien. À son logeur, Salah Abdeslam, demande de la nourriture, des habits propres et surtout
une arme, pour affronter les policiers en cas d'arrestation. Il n'aura pas le temps de le faire. Le 18 mars, en fin d'après-midi, les forces de l'ordre investissent le petit immeuble et capturent l'homme le plus recherché d'Europe après 4 mois de fuite. Salah Abdeslam est
incarcéré en isolement à la prison de Fleury-Mérogis.
Il refuse toujours de parler aux juges chargés de l'enquête.