Nolan L. : L'auteur de la gifle donnée à Manuel Valls est un militant de l'extrême droite bretonne.

Mais qui est donc ce jeune homme auteur de la gifle sur Manuel Valls ? par Gentside

Mais qui est ce jeune homme ayant asséné une gifle à Manuel Valls ce Mardi à Lamballe ? L’entourage du candidat à la primaire de gauche le décrit comme étant un militant de l’extrême droite bretonne.

Mardi dernier à l’occasion de la visite de Manuel Valls à Lamballe (Bretagne), une scène a fait le tour des différentes chaînes télévisées françaises. Un jeune homme feint de vouloir serrer la main du candidat à la primaire de gauche pour finalement lui appliquer une légère gifle au visage. Très rapidement maîtrisé par un garde du corps du candidat, l’agresseur est directement conduit en garde à vue.

Une affiliation à l’extrême droite bretonne ?

Dénommé Nolan, ce jeune breton de 19 ans est défini comme "étant susceptible de troubler la sécurité publique".

L'analyse de sa page Facebook effectuée par plusieurs médias semble confirmer l’orientation politique de Nolan. En photo de profil, le jeune homme exécute une "quenelle", posture bien connue pouvant faire référence à une démonstration anti-système. Comme photo de couverture, une bannière représentant les symboles de la Bretagne (le drapeau et l’hermine) accompagnés d’une mention "celtic warriors".

Sous son nom, on peut aussi trouver la citation "Bevet Breizh Dizalc’h" signifiant "vive la Bretagne indépendante". Parmi ses abonnements on retrouve des adhésions à certaines pages telles que "Patriote breton" ou "Reconnaissance par la France de la nationalité bretonne". Le jeune homme est également abonné à Marc le Bayon, un activiste indépendantiste se revendiquant chancelier au gouvernement du duché de Bretagne…  

Une orientation politique ignorée par ses proches ?

Le breton ne cachant absolument pas ses opinions politiques sur les réseaux sociaux, sa famille ne semblait pourtant pas au courant. Son grand père, un ancien maire de la commune bretonne de Noyal, admet être particulièrement étonné de ce geste à l’encontre de Manuel Valls et affirme tout ignorer des penchants pour l’extrême droite de son petit-fils, qu’il décrit même comme étant un "gentil garçon".